Dans une interview avec nos confrères de Relais237, l’auteur du célèbre titre « Olivia », par ailleurs président du Conseil d’Administration de la Cameroon Music Corporation (CMC), Sam Mbendé réagit aux informations faisant état de ce que le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi a strié le registre du commerce de la CMC et que la société n’existe plus dans les livres des entreprises camerounaises.
« Tout dépend de celui qui fait l’annonce, Pour tout journaliste sérieux il serait judicieux de demander et exiger la décision du Tribunal de Grande instance du Mfoundi relative à une radiation du registre de commerce de la CMC. De grâce ne soyez pas les caisses de résonance de quelques pantins désarticulés et doubler de polypathologies. La CMC n’a pas connaissance d’une procédure au TGI concernant son registre de commerce. Mais par contre il existe au TGI une assignation du Minac à liquidation judiciaire non pas de la seule CMC mais de la Socam et la Socacim ce depuis octobre 2017 », a souligné d’entrée de jeu, Sam Mbendé.
Au sujet de la dissolution judiciaire et de l’annulation du registre de commerce de la CMC, le PCA estime que « C’est un non évènement », car « à vouloir détruire la CMC depuis des années c’est comme poursuivre du vent ou un Phoenix ».
Toutefois, l’artiste note que la seule décision qui pourrait avoir un impact sur les artistes camerounais et l’industrie musicale est l’arrêté relative à la Copie privée de phonogrammes et vidéogrammes de commerce consacré depuis 1990 par le chef de l’Etat, Paul Biya.
« Au lieu de mettre de l’énergie à poursuivre la CMC, à ce jour les décideurs accusent un sérieux retard de 33 ans. Le Chef de l’Etat serait en droit de demander des comptes non pas à ceux qui cherchent en vain la mort de la CMC mais à ceux qui ne traduisent pas les dans les faits sa vision politique culturo-industrielle et qui ne mettent pas tous les instrumentum juridiques pour le bonheur des artistes », pense-t-il.
About The Author
