Au deuxième jour de vote, les citoyens russes se sont rendus plus nombreux aux urnes pour accomplir leur devoir civique. On le constate par un taux de 58% contre 37% au premier jour. Le vote dans les régions de Lougansk, Kherson ou encore Zaporijjia se font dans un calme latent. Le Premier Secrétaire du PURS, MATOMBA S.E toujours dans la mouvance électorale en Russie constate que le processus électoral est totalement différent de celui qui se fait en Afrique et particulièrement au Cameroun.
Le bulletin unique…
« J’ai noté plusieurs différences à l’instar de ce bulletin unique qui tient de liste. Chaque électeur a donc la latitude de cocher le nom du candidat qu’il souhaite voter et déposer dans l’urne. » Pour le Premier secrétaire c’est une méthode qui incite au calme, et prévient les conflits durant le scrutin. La Russie est très avancée et enseigne une «toute autre démocratie» » au monde.
Le vote électronique et la disposition de la commission électorale…
La politique électorale russe semble susciter l’admiration, du fait qu’elle soit organisée pour satisfaire les citoyens russes mais également les inciter à la participation. « Il existe un seul type de vote au Cameroun c’est le vote standard. En Russie le vote électronique existe et est encadré pour prévenir toute forme de fraude, ainsi les électeurs qui ne peuvent se rendre dans les bureaux de vote, ne manquent de participer à la vie politique de leur pays. »
Matomba S.E salue cette politique rangée de la Russie, géant mondiale, tout en notant autre chose de « remarquable », la commission électorale via ses membres, « se déplace vers les citoyens russes et leur permet depuis leur domicile, de déposer leurs bulletins dans les urnes. » D’où le taux de participation s’amplifie, puisque les citoyens russes sont poussés à participer, à s’intéresser à la construction de la vie politique de leur pays, tandis que d’autres citoyens dans le monde subissent les choix politiques du système.
« On a vu des élections se terminer avec moins de 50%, moins de 38%. En Russie, si l’on observe au deuxième jour de vote, presque 60%, c’est tout simplement parce que la politique électorale est pensée pour le peuple, et répond aux réalités sociétales russes. Nous pensons que ce sont des expériences qui peuvent inspirer les pays africains, et améliorer l’implication citoyenne à la vie politique des pays, et même élaguer les aspects crisogènes, qu’ils soient pré ou post-électoraux. » Propose l’homme politique camerounais.
L’élection présidentielle en Russie s’est déroulée dans une relative accalmie, entre le 15 et le 17 Mars. Au 17 Mars après-midi, les sondages plaçaient déjà en tête le président sortant Vladimir Poutine avec plus de 87% bien loin des moins de 10% accordés aux trois autres candidats.